7 solutions ANTI-CRISE (Slaheurs, nomade digital, expatriés,…)

Au moment où j’écrivais ces lignes, 6 millions de personnes recherchaient actuellement un emploi en France

  • 25% des jeunes sont au chômage
  • 80% des embauches étaient des CDD l’année précédente

La période du Covid a accentué les problèmes déjà existants. Et le chômage est tel que beaucoup de personnes sont amenées à se reconvertir.

Se réinventer dans sa vie personnelle va devenir une nécessité et une obligation afin de s’adapter continuellement aux perpétuels changements à venir.

Changer de métier, changer de carrière, réussir sa transition professionnelle ou plutôt SES transitions professionnelles sera bientôt une compétence à proprement parlé.

Et est-ce que pour autant notre génération reste sur son canapé Ikea à déprimer devant sa PS4 ou Game of Thrones ?

Au contraire, elle fait preuve d’une imagination sidérante pour trouver une quantité de solutions anti-crise.

Beaucoup d’entre nous décident de lancer leur projet passion.

Je tiens à partager avec vous ces solutions anti-crise pour vous donner des idées sur la manière dont vous pouvez vous en sortir.

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7 solutions ANTI-CRISE (Slasheur, nomade digital, expatrié,…)

La première c’est le cumul des jobs ; les slasheurs

Un slasheur, c’est une personne qui cumulent plusieurs boulots. Par dépit ou par choix.

Le terme slasheur provient du signe typographique, la barre oblique sur votre clavier qui se dit en anglais « slash » et qui indique une séparation entre différents éléments simultanés,

On est consultant / Écrivain / photographe / vidéaste…

Si pour certains, devenir slasheur est une nécessité, d’autres le sont devenus par choix.

Ils ont un ou plusieurs métiers alimentaire à temps partiel et en parallèle ils ont un métier passion.

C’est le cas d’un de mes amis qui a un boulot alimentaire dans un aéroport et une fois la journée finie, il est manager d’artiste dans la musique, et on sait tous que la musique en France c’est difficile, même pour une personne comme lui qui fréquente les médias et les « people ».

Donc, c’est une façon d’obtenir un revenu satisfaisant par des jobs alimentaires qui permettent de payer les factures en attendant de percer dans sa passion et d’en faire un métier principal.

Jouer sur plusieurs tableaux permet de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier et d’échapper à certaines contraintes de la vie professionnelle.

Vous aurez beaucoup plus de facilités à diluer la hiérarchie, voire à la contourner ou à éviter les déceptions du quotidien professionnel que si vous étiez salarié à plein-temps. Ca ne vous plaît pas, vous vous en fichez, vous vous en allez, vous avez d’autres plans.

Être un slasheur, c’est être un maître de la gestion du temps, car leur rythme demande de savoir gérer plusieurs vies en une journée et dont leur vraie vie commence une fois le boulot alimentaire terminé.

Si certains exercent plusieurs activités dans des domaines proches, car cela leur permet de garder une cohérence dans leur parcours et de rester dans leur cadre de compétences, d’autres sont des touche-à-tout.

Ces derniers courent tout de même le risque de passer pour d’éternels amateurs et auront peut-être plus de difficultés à asseoir leur crédibilité.

Selon l’Insee, la France comptait 2,2 millions de slasheurs en 2011. À l’heure où je vous parle, ils représenteraient 4,5 millions d’actifs soit 16% de la population active.

Ceux qui créent leur entreprise

On est nombreux à avoir a été déçu du salariat. À ne plus avoir envie de travailler dans un job où l’on ne se reconnaît pas.

Mais on est aussi encore plus nombreux à avoir été mobilisé par une idée qui nous a poussés à tout plaquer pour s’y consacrer totalement.

Pour lutter contre le chômage et les processus de recrutement lourds, quoi de mieux que de créer son propre emploi.

Et les statuts ne manquent pas avec plus ou moins d’inconvénients.

SAS, SASU. SARL, Entrepreneur individuel, indépendant, microentreprise, autoentrepreneur.

L’avantage premier de l’auto-entrepreneuriat c’est qu’il est possible de le cumuler avec un statut de salarié (privé ou non) et qu’il est parfait pour un retraité ou un étudiant.

Et c’est pour moi une bonne façon de tester son projet, même si on sait tous que pour faire vivre son projet il faut se donner corps et âme.

La suite dans la vidéo 🙂

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